épître
étymologie
Du latin epistola, lui-même du grec ancien ἐπιστολή. En ancien français epistle, la modification de -le en -re se voit également dans chapitre (latin capitulum).

nom

SingulierPluriel
épîtreépîtres

épître \e.pitʁ\ féminin (orthographe traditionnelle)

  1. (Antiquité) Lettre missive, chez les anciens.
    • Les épîtres de Cicéron.
    • Les épîtres familières.
    • Les épîtres de saint Paul.
  2. (ironique) Lettre ordinaire.
    • Il s’assit et écrivit en français une épître ainsi conçue : …. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Dauriat, incapable de prendre cette épître au sérieux, répondit par des railleries de libraire, une lettre faite entre cinq ou six journalistes. (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Voici en peu de mots l'histoire de ces malheureuses épîtres. (Jean Ray, Harry Dickson, L'Affaire Bardouillet, 1935)
  3. (Par extension) Lettres en vers adressées à quelqu’un.
    • Les épîtres d’Horace, de Boileau, de Pope.
    • Épître dédicatoire.
    • Les poëtes académiques du XVIIe et du XIIIe siècle n’auraient pas plus compris de telles inspirations que les paysans n’eussent admiré leurs odes, leurs épîtres et leurs poésies fugitives, si incolores, si gourmées. (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854)
  4. (christianisme) Texte sacré qui se dit, un peu avant l’évangile, au cours d’une messe.
    • La messe en est à l’épître.

traductions


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