épandre
étymologie
Du latin expando, lui-même issu de pandere (« étendre », « déployer », « étaler », « ouvrir »).

verbe

épandre \e.pɑ̃dʁ\ transitif conjugaison

  1. Répandre en dispersant, en étalant.
    • Ce fleuve épand ses eaux dans la campagne.
    • Les eaux s’épandirent sur les deux rives du fleuve.
    • Épandre du fumier, de l’engrais dans un champ.
    • Épandre du foin pour le faner.
    • Une femme vêtue d'habits magnifiques, des flots de cheveux blancs épandus sur les épaules, mais le visage admirable de jeunesse et de beauté, s'avançait les mains jointes, les yeux baissés. (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, coll. « Le Livre populaire » no 31, 1907)
    • Elle se vêtait d’une étoffe raide et sombre. Le corsage très ajusté semblait rendre la respiration difficile ; la robe s’épandait tout autour de la taille, sillonnée de petites cassures aux arêtes luisantes. (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, Le Livre de Poche, page 23)
    • Ses cheveux que ne retenait plus aucun peigne s’épandaient autour de sa tête à la façon d’une crinière. (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, Le Livre de Poche, page 218)
    • Très loin, s’épandait une mer d’épaules, de visages, de regards fascinés. (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 179)
    • Le démarrage la projetait contre son cavalier. Elle se cramponnait à lui. Elle était la proie consentante, la captive. Sa jupe flottait, comme au temps des robes longues épandues sur les croupes des destriers. (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 185)

traductions


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