étiage
étymologie
Du bas-latin aestivaticum (aestivaticus est dans du Cange), de aestas, été : le niveau de l'été pour une rivière.

nom

SingulierPluriel
étiageétiages

étiage \e.tjaʒ\ masculin

  1. Le plus grand abaissement des eaux d’une rivière. Niveau le plus bas d’un cours d’eau.
    • Paganel, dans la matinée du 21, constata que l’élévation des eaux, au-dessus de l’étiage, commençait à diminuer. (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
    • Les crues commencent sur la Petite-Seine en amont de Montereau quand les eaux atteignent la hauteur de 1m 50 au-dessus de l’étiage; la navigation cesse ordinairement quand l'eau dépasse 2m 20. (M. Krantz, Navigation de l'Yonne et de la Seine entre Auxerre et Paris , dans l’Annuaire Historique du Département de l'Yonne, Auxerre chez G. Perriquet, 1874, p. 92)
  2. (Figuré) Niveau le plus bas de quelque chose.
    • Après une année 2012 exceptionnelle avec 144,1 millions d’entrées à l’international, les films français n’ont, selon des chiffres publiés vendredi 17 janvier, attiré que 50 millions de spectateurs hors des frontières en 2013, soit une baisse de 65 %. Il faut remonter à 2004 pour trouver un étiage aussi bas. (Alain Beuve-Méry, Les films français se sont trois fois moins bien exportés en 2013 ↗, ''lemonde.fr, 17 janvier 2013)
    • Sans ces périodes de basses eaux de l’existence, on ne mesurerait pas son étiage. (Jean-Marie Rouart, Nous ne savons pas aimer, 2002)



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