étymologie
- (Nom 1)
Du latin alba « de couleur blanche », l’aube étant le moment où le ciel blanchit. voir albus - (Nom 2)
Du latin alba, « tunique blanche ». - (Nom 3)
« Planchette reliant les arçons de la selle ». Ancien français alve , puis auve, issu du latin alăpa « soufflet, claque, gifle », primitivement « paume de la main ». La forme aube paraît être due à une confusion avec les précédents. À rapprocher du vieux catalan àlep, roumain aripă, calabrais álipa et ligurien d'Oneglia oarva « volet, battant ».
nom
Singulier Pluriel aube aubes
aube
- Moment où la lumière du soleil levant commence à blanchir.
- Au réveil, dans les premières blancheurs de l’aube apparaît un fleuve qui tourne sous ses fumées matinales […] (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol. 2, 1866)
- Dès l’aube, tout Tarascon était sur pied, encombrant le chemin d’Avignon. (Alphonse Daudet, Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon)
- Souvent, la nuit, par les beaux clairs de lune, il se levait et restait à l’affût jusqu’à l’aube. (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Ils attendent l’aube stoïquement, devant un café-crème ou, favorisés par la chance, font parfois la rencontre d’un compatriote qui leur paie à souper. (
Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928) - Enfin, l’aube, une aube splendide, mauve comme en plein été, nous fouetta. La détente fut délicieuse. (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Pas un détenu qui ne se retourne le soir sur sa paillasse à l’idée que l’aube peut être sinistre, qui ne s’endort sans souhaiter qu’il ne se passe rien. (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Il est expédient de bifurquer à faux pour dérouter les pillards qui braconnent les tenderies dès l’aube, avant le propriétaire. (
Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Figuré) Commencement, début.
- L’éducation moyenne atteignait un niveau extraordinaire, et, à l’aube du XXe siècle, on trouvait relativement peu de gens, dans l’Europe occidentale, qui ne sussent lire et écrire. (
H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 407 de l’éd. de 1921) - D’ailleurs, à quelques signes, on pourrait croire que l’aube de la sincérité commence à poindre. (Eugène Viollet-le-Duc, Entretiens sur l’architecture)
- L’éducation moyenne atteignait un niveau extraordinaire, et, à l’aube du XXe siècle, on trouvait relativement peu de gens, dans l’Europe occidentale, qui ne sussent lire et écrire. (
- (Littérature) Poésie lyrique du Moyen Âge (« alba ») ayant pour thème la séparation au point du jour de deux êtres qui s’aiment.
nom
Singulier Pluriel aube aubes
aube
- (Habillement) Vêtement religieux de toile blanche serré aux reins par un cordon.
- Une file de religieux en aube, le père prieur en tête, sortit de la sacristie et se dirigea vers la porte de l’église. (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat)
- Dans le tohu-bohu de la sacristie m’échoyai l’honneur d’aider le prêtre à se vêtir des ornements. Je présentais l’amict, l’aube, l’étole. Je veillais à la pose de la chasuble. (Yanny Hureaux, Bille de chêne : Une enfance forestière, Jean-Claude Lattès, 1996)
nom
Singulier Pluriel aube aubes
aube
- Planche fixée à la circonférence d’une roue de moulin à eau ou d’un bateau à vapeur et sur laquelle s’exerce l’action du liquide.
- Les aubes d’un moulin.
- Roue à aubes.
- Un bateau à aubes.
- La courbe des aubes se raccorde tangentiellement avec la circonférence de la roue. (Jean-Victor Poncelet, Mémoire sur les roues hydrauliques à aubes courbes, mues par-dessous, 1827)
nom
Singulier Pluriel aube aubes
aube
- (botanique) Peuplier blanc (Populus alba), ou ypréau, arbre à feuilles caduques de la famille des Salicacées.
aube
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de auber.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de auber.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de auber.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de auber.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de auber.
Aube
étymologie
- Du latin Alba voir Elbe pour le nom de la rivière.
nom propre
Aube
- Rivière de France prenant sa source dans le département de la Haute-Marne, affluent de la Seine.
- Pour entrer dans le royaume de Hilperik sans changer de direction, il devait passer la Seine un peu au-dessus de son confluent avec l’Aube, dans un lieu nommé alors les Douze Ponts, et aujourd’hui Pont-sur-Seine ; […]. (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 2e récit : Suites du meurtre de Galeswinthe — Guerre civile — Mort de Sighebert (568-575), 1833, éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Département français de la région administrative du Grand Est, portant le numéro 10 et tirant son nom de la rivière.
- (Géographie) Commune française, située dans le département de la Moselle.
- (Géographie) Commune française, située dans le département de l’Orne.
- allemand : Aube
- anglais : Aube
- espagnol : Aube
- italien : Aube
- portugais : Aube
- russe : Об
- allemand : Aube
- anglais : Aube
- espagnol : Río Aube
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