canadien français
Voir aussi: Canadien français
étymologie
 Composé de canadien et de français.

locution adjectivale


canadien français

  1. Relatif aux francophones du Canada, à leur histoire, à leur culture.
    • Symbole de réussite humaine et sociale, la biscuiterie Viau a traversé des époques aussi troubles que les deux grandes guerres et la Grande dépression, tout en devenant la première compagnie canadienne française à être cotée en Bourse! (Le Devoir, 21 mai 2006)
    • Le gouvernement de Jean Lesage adoptera alors le modèle de l’État-providence en tant qu’outil de développement et de promotion de la société canadienne française. (Le Devoir, 29-30 octobre 2005)
  • Le terme canadien français a surtout été utilisé jusqu’à la fin des années 1960. À partir de ce moment, avec l’ascension du sentiment d’identité québécoise, il a été associé à une époque révolue ou à un fédéralisme de mauvais aloi, pour être marginalisé au profit du mot québécois.
  • Le terme canadien anglais est plus courant que le terme canadien français, malgré ce que pourrait laisser supposer le parallélisme des formes.

  • Canadien français
    étymologie
    « Ce n’est que très graduellement que l’ethnonyme “canadien français” apparaît au cours des années 1840. » On disait précédemment Canadien tout court pour désigner les habitants francophones du Canada. Locution  composée de Canadien et de français.

    locution nominale


    Canadien français \ka.na.djɛ̃ fʁɑ̃.sɛ\ masculin (pour une femme on dit : Canadienne française)

    1. Francophone du Canada.
      • « Le projet de la Révolution tranquille, c’est de sortir les Canadiens français du Québec de leur sous-développement et de leur situation d’infériorité », explique Paul-André Linteau, professeur au département d’histoire de l’Université du Québec à Montréal et auteur de l’Histoire du Québec contemporain. (Le Devoir, 29-30 octobre 2005)
      • Si les années 1960 et 1970 furent en effet effervescentes, il n’en demeure pas moins que la Révolution tranquille consista grandement en un rattrapage du retard accumulé sous l’emprise d’une Église catholique conservatrice, qui définissait grandement le futur des Canadiens français comme la conservation d’un héritage, comme une simple survivance. (Le Devoir, 11 septembre 2006)
      • Elle conte l’histoire d’une famille victime de la Dépression puis des difficultés d’un Canadien français à une certaine époque : le chômage, la double aliénation linguistique et politique, la misère endémique. (Nuit blanche (revue), no 150, printemps 2018, page 39)
      • À l’heure où pénètrent Canadien français et Canayen dans l’usage, le premier chez l’élite, l’autre chez le peuple, des intellectuels s’opposent au principe d’adopter des dénominations qui se substitueraient à Canadien, concession injuste à leurs yeux. Ils vont défendre l’idée qu’il faut s’accrocher au nom Canadien, appartenant historiquement en propre aux francophones : « Nos aïeux […] étaient purement et simplement des Canadiens. Canadien-français est un pléonasme : qui dit canadien dit français. […] Nous étions déjà des Canadiens sous le régime français, nous sommes restés canadiens après la cession, et c’est pour conserver ce titre de Canadien que nos aïeux ont lutté contre les conquérants » (La Presse, 9 avril 1892). (Geneviève Joncas, « Virage à 180 degrés : Des Canadiens devenus Québécois », in Cap-aux-Diamants, no. 96, 2009, pages 25–28 ↗)

    traductions


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