littré
Voir aussi: Littré
nom

SingulierPluriel
littrélittrés

littré \li.tʁe\ masculin

  1. (Maçonnerie) Outil utilisé par des maçons qualifiés de nos jours d’« écologistes », ou par ceux qui réparent (on dit aussi « retapent »), les maisons très anciennes construites en torchis. Il s’agit d’une sorte de plattoir, en forme de longue palette munie d’un manche recourbé servant à étendre et à lisser le torchis, ainsi qu’à le projeter dans les espaces entre les lattes de bois ou branches (de noisetier ou tilleul) refendues, servant de support au torchis.

Littré
étymologie
(Nom de famille) Variante probable de lettré#fr|lettré, du latin litteratus. C’était un surnom de clerc.
(Nom propre) Du nom de famille de son auteur, Émile Littré, lexicographe (1801-1881).

nom de famille

Littré \li.tʁe\ masculin et féminin identiques

  1. Nom de famille français, rendu célèbre par Émile Littré, lexicographe du dix-neuvième siècle.
  2. (En particulier) Émile Littré lui-même.
    • Il est surprenant que les gens de science et médecins qui aiment tant à parler grec n'aient pas conservé ce mot de trophologie que l'un d'eux avait jadis créé fort à propos. Littré l'avait déjà marqué en son temps d'une croix de désuétude. (René Sudre, « Alarme en Trophologie », Revue des Deux Mondes, décembre 1961, p. 438)

nom

SingulierPluriel
littrélittrés

Littré \li.tʁe\ masculin

  1. Dictionnaire de la langue française rédigé à l’origine par Émile Littré, lexicographe du dix-neuvième siècle, publié entre 1863 et 1877, réédité et mis à jour depuis, et considéré comme une référence.
    • J’avais appris le français dans le Littré, mon livre de chevet. (Driss Chraïbi, La Civilisation, ma Mère !…, Être, Chapitre 4, Folio, 1972)
    • Entre initiés on dit « le Peterson », comme d’autres disent « le Littré » ou « le Robert ». (Alain Rémond, Le chant du merle, comme Mozart, dans Marianne du 20 avril 2008)
    • Quant aux modernes artisans du lexique, leur travail est encore au rang de l'instrument ; les meilleurs sont peut-être les Littrés de l'avenir. (Alain Rey, Littré, l'humaniste et les mots, 1970)
    • Les érotiques grecs, ou poètes grecs, chantaient un amour qui n'avait rien à voir avec le délire ou la manie. Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)



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