aboiement
étymologie
 Composé de aboyer et de -ment.

nom

SingulierPluriel
aboiementaboiements

aboiement \a.bwa.mɑ̃\ masculin

  1. Son émis par le chien et par d’autres canidés.
    • À l'époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l'aboiement du roquet et du pépiement du poussin. (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
    • La porte ayant été ouverte, les chiens s'échappèrent en jetant de longs aboiements de satisfaction. (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • Ils fuyaient, et déjà les aboiements des chiens s’étaient lassés. (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
    • Je passe une nuit excellente dans mon lit de camp, et mon long sommeil réparateur n'est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d'un chacal. (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 40)
    • Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’éd. de 1921)
  2. (Par extension) Bruit ou cri désarticulé ressemblant à un aboiement.
    • Au loin, Siry entendait l'aboiement incompréhensible d'un haut-parleur espagnol où parlait le père Barca. (André Malraux, L'Espoir, 1937)
  3. (Figuré) Paroles, discours violents ou haineux.
    • Lui-même, de temps en temps, publiait, ou faisait publier, quelque remarque caustique, quelque petit aboiement aux talons de confrères dont le succès (ou insuccès) l'agaçaient. (Valery Larbaud, Journal, novembre 1934)
synonymes
traductions


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