acceptation
étymologie
Du latin acceptatio.

nom

SingulierPluriel
acceptationacceptations

acceptation \ak.sɛp.ta.sjɔ̃\ féminin

  1. Action d’accepter.
    • Parmi les conditions que Mouley Hafid avait mises à l’acceptation du traité figurait son départ dans le plus bref délai pour Rabat, puis pour l’Europe, avec un viatique d’un million. (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, p. 273)
    • À coup sûr, l’essence de la laïcité, mis à part la séparation de la religion et de l’État, est l’acceptation de la proposition selon laquelle il n’y a pas de finalité des formes, pas de possession exclusive de la vérité absolue et indivisible. (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p. 159)
    • Plusieurs constitutions adoptées récemment ont inclus des garanties spécifiques liées à la liberté d'information, reflétant une acceptation croissante de ce droit humain fondamental. (Rapport mondial sur la corruption 2003, Transparency international, sous la direction de ‎Robin Hodess, Karthala Éditions, 2003, p. 91)
  2. (juri) Approbation dans les formes légales.
    • Acceptation d’une donation. — Acceptation d’une succession sous bénéfice d’inventaire.
  3. (Banque) Promesse de payer à échéance.
    • Acceptation d’une lettre de change.
    • L’acceptation, une fois donnée, ne peut plus être révoquée.
  4. (catholicisme) (rare) Ensemble des agissements, pensées et mœurs d'une personne permettant au diable ou à ses démons de la tourmenter, voire de la posséder.

traductions


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