amarrer
étymologie
(XVe siècle) Du néerlandais aanmaren ou aanmarren, composé de aan + meren.

verbe

amarrer \a.ma.ʁe\ transitif conjugaison

  1. Lier à l’aide d’une corde ou d’un câble à un autre objet dans le but d’éviter que l’un ne s’éloigne de l’autre.
    • Au moyen de palans je « roidis » les étais et j'amarre le beaupré aussi solidement qu'il est possible sur le pont maintenant rasé à l'avant. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Et Jean-Marie, malgré la rafale, malgré les soubresauts du brick, grimpait au mât de misaine pour amarrer le hunier qui flottait au vent comme un drapeau. — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), L’île des maudits, éditions J. Ferenczy et Fils, 1929, réédition 1980, chapitre VII)
  2. (marine) Lier à l’aide d’un bout d’amarrage ou une amarre un bateau au quai ou à un autre bateau.
    • Mais prenez garde ! vous avez des ennemis, c’est-à-dire des gens qui convoitent votre magnifique traitement, et vous n’êtes amarré que sur une ancre. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
    • Après un gros effort, nous accostâmes un grand floe sur lequel nous nous amarrâmes avec des ancres à glace. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Amarrer un navire aux anneaux du quai, une chaloupe au rivage.
  3. (Argot) (Rare) Arrêter, aborder quelqu’un.
antonymes
traductions
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