appropriation
étymologie
Du latin appropriatio.

nom

SingulierPluriel
appropriationappropriations

appropriation \a.pʁɔ.pʁi.ja.sjɔ̃\ féminin

  1. Action d’approprier ou de s’approprier.
    • Pourtant les raisons qui fondent l’exigence de l’appropriation sociale des principaux moyens de production, d’échange, de financement et de communication n’ont pas disparu et se sont au contraire renforcées. (Yves Salesse, Services publics, entreprises publiques et appropriation sociale, ATTAC-Suisse, septembre 2004)
    • Lorsque l’homme a considéré son semblable comme une chose susceptible d’appropriation, la femme a été purement et simplement l’esclave de son mari. (Alfred Naquet, Vers l’union libre ↗, E. Juven, Paris, 1908)
    • Aussi les travaux d'appropriation et de défense du fort furent-ils continués. (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • En somme, il appartenait à la race qui avait fait l’Angleterre et l’Amérique ce qu’elles étaient. […] : sa personne constituait simplement un individu agressif, doué d’un sens aigu de l’appropriation, sans aucun sentiment de la cohésion de l’État, sans loyauté, sans dévouement, sans code d’honneur et même sans code de courage. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 83 de l’éd. de 1921)
  2. (Relations internationales) (diplomatie) Participation active de la partie bénéficiaire à un projet de développement et volonté d'en assumer la responsabilité.
  3. (Relations internationales) (diplomatie) Adhésion à une proposition et volonté de la reprendre à son compte.

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