arder
étymologie
Variante de l’ancien français ardoir ou de l’ancien français ardre du latin ardeo.

verbe

arder \aʁ.de\ transitif

  1. (vieilli) (Extrêmement rare) Brûler.
    • J'eus la tentation de pleurer mais mes larmes séchaient au feu d'une indignation qui ardait dans tout mon être. (Jean-Christophe Rufin, Le tour du monde du roi Zibeline, Gallimard, Folio, page 155, 2017.)
    • Le désir qui, des jours durant et des nuits, arde au creux du corps, au fond du cœur et monte en boule étreindre la gorge. (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 17)
    • Il était midi. Le soleil de mars, encore blanc, ardait. (Jean Richepin, La Glu, édition de 2010 chez José Corti (originale de 1881), page 74.)
    • Dans le fauteuil à droite, le père tisonnait. Dans le fauteuil à gauche, la mère tisonnait et à mesure que le feu ardait, la cotille de Caty montait, mon pantalon descendait. (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 202.)
  2. (En particulier) (Archaïsme) Brûler du feu sacré de Saint Antoine, une des formes de l'ergotisme.
    • Mal feu arde, ma mère, le manteau d'or fin quand du vivant de mon père j'ai un beau-père en vie. (Anonyme, Romance du Comte allemand, dans Les vieux auteurs castillans,V.2, 1862, page 347)

traductions


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