auberge
étymologie
Du moyen français alberge, de l’Provençal ancien alberga, altération de l’ancien bas frk heriberga (« loge des soldats, caserne »). Apparenté au néerlandais herberg), à l’allemand Herberge, à l’anglais harbour (« havre, darce »).

nom

SingulierPluriel
aubergeauberges

auberge \o.bɛʁʒ\ féminin

  1. Maison où on trouve un repas et un lit pour dormir en payant.
    • Ou bien, j’aborde dans un des petits ports de la côte, à Meschers, à Talmont, à Saint-Seurin, et je vais m’attabler au fond d’une auberge, devant un quignon de pain, un morceau de fromage et une bouteille de l’honnête vin blanc du pays. (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
    • […], puis sous prétexte de prendre conseil, se dirigea vers l’auberge où il fit venir une première chopine suivie de plusieurs autres. (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Voilà, se dit le gentilhomme, une auberge qui s’annonce bien, et l’hôte qui la tient doit être, sur mon âme, un ingénieux compère. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
    • Il n'est point pressé de conquérir les sommets. Si le temps menace, il n’attend pas l’averse, il redescend à l’auberge où il se met à la chotte. (La Semaine littéraire, 1908, vol.16, page 254)
  2. (argot) (prison) Prison (car on y est nourri et logé).

traductions


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