automne
étymologie
Du latin autumnus.

nom


automne \o.tɔn\ ou \ɔ.tɔn\ masculin et féminin identiques (le féminin étant peu usité et littéraire)

  1. L’une des quatre saisons de l’année. Dans l’hémisphère nord, l’automne astronomique s’étend du 7 août au 7 novembre, l’équinoxe d’automne représentant le milieu de l’automne. L’automne météorologique (demi-saison se trouvant entre les saisons chaude et froide) comprend les mois de septembre, octobre et novembre. L’automne calendaire français, enfin, s’étend du 22 septembre (équinoxe d’automne) au 21 décembre (solstice d'hiver). Dans l’hémisphère sud, ce découpage correspond à la saison de printemps.
    • (Au féminin)Ainsi , une automne belle est suivie d'un hiver neigeux avec beaucoup de vents, ou du moins d'un printemps pluvieux. (Pierre Étienne Morin, Mémoires composés au sujet d'une correspondance météorologique : Premier mémoire, Paris : chez Treuttel & Wurtz, chez Bachelier & chez Carrillan-Goeury & Nevers : chez Bonnot, 1827, page 29)
    • On était alors au commencement de décembre, il n'y avait point encore de neige ; mais l'automne, saison de décadence, touchait elle-même à sa fin, et faisait place à l'hiver. (Mme de Staël, Corinne, 1807)
    • Seuls, dans un des versants caillouteux de la forêt, deux ou trois vieux hêtres accusaient, par quelques feuilles roussies prématurément, l’arrivée prochaine de l’automne et la mort de l’été. (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Les landes siliceuses connaissent souvent une grande abondance de Fougères : au Pays basque la Fougère-aigle constitue d'importants pâturages qui rougeoient à l’automne. (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.14)
    • La poussière de craie donnait soif et cet automne était chaud. (Alain, Souvenirs de guerre, page 111, Hartmann, 1937)
    • Déjà rougie par l’automne, la vigne vierge arrondie en voûte fraîche abritait une table et deux bancelles de bois plein. (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • J'ai toujours aimé l'automne, et le préfère de très loin aux grâces faciles du printemps. L'automne, parce que tout paraît s'y défaire, donne à tout ce qu'on goûte une saveur incomparable, et il faut avoir connu un grand amour par ces journées monotones où le ciel est bas. (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 24.)
  2. (Figuré) L’âge qui précède la vieillesse.
    • Être dans son automne.

traductions
forme fléchie

automne \ɔ.tɔn\

  1. Première personne du singulier de l’indicatif présent de automner.
  2. Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de automner.
  3. Première personne du singulier du subjonctif présent de automner.
  4. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de automner.
  5. Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de automner.



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