aversion
étymologie
Du latin aversio (« action de se détourner, aversion, dégoût, répugnance »).

nom

SingulierPluriel
aversionaversions

aversion \a.vɛʁ.sjɔ̃\ féminin

  1. Violente antipathie ; répugnance.
    • […], le templier et le chevalier Déshérité se rencontrèrent à la fin face à face, animés de toute la fureur qu’une aversion mortelle et une rivalité de gloire peuvent inspirer à deux adversaires. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Le mépris où il tenait le nationalisme dont j'ai toujours eu l'aversion, le dédain qu'il témoignait pour les trémolos sur le grand air de patrie qui enchantaient le sentimentalisme alangui de mon cher Paul Deschanel achevèrent de m'attacher à lui. (Joseph Caillaux, Mes Mémoires: (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • Un leitmotiv principal à travers son œuvre est sans aucun doute la grande aversion qu'il porte contre cette génération fondamentalement dégénérée de soixante-huitards. (Benjamin Verpoort, Voyage au bout de l'Europe : Lanzarote de Michel Houellebecq, dans Michel Houellebecq sous la loupe, études réunies sous la direction de Murielle Lucie Clément & ‎Sabine van Wesemael, Rodopi, 2007, page 308)
    • Son père, […], est surnommé « Camélinat le Rouge » pour ses convictions républicaines. Cet austère paysan a élevé ses enfants dans l’aversion de la monarchie, puis de l’Empire. (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, 
de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
  2. (Par extension) Objet lui-même de cette forte antipathie.
synonymes
traductions


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