babil
étymologie
De babiller#fr|babiller.

nom

SingulierPluriel
babilbabils

babil \ba.bil\ masculin

  1. Bavardage enfantin où le plaisir passe avant la volonté d’être compris.
  2. Abondance de paroles inutiles.
    • Le babil de l'enfant chéri se mêla aux derniers baisers que lui donna le jeune homme. (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, ch. IV, Paris, 1832 ; p. 102)
    • Écoutez son babil, acceptez les musiques qu’elle n’a encore chantées que pour elle ? (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; p. 180 de l’éd. Houssiaux de 1855)
    • … je me mis dès lors à le contempler avec une certaine dose de pitié et à prêter l’oreille, d’abord avec indulgence, puis, en fin de compte, non sans plaisir, à son babil incohérent. (Robert Louis Stevenson, Olalla, 1884, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
    • […] il excitait par ses questions le babil de son guide. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Quoique l’on vendangeât les clos, l’on n’entendait ni bruit ni babil. Les vignes semblaient inhabitées, tant le silence était profond. Nous allions comme des gens dont la douleur repousse des paroles banales, et nous écoutions le comte, le seul de nous qui parlât. (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)

traductions


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