babiller
étymologie
Provenant d'une onom , bab, qu'indique certain mouvement des lèvres voir Babel.

verbe

babiller \ba.bi.je\ intransitif conjugaison

  1. Parler beaucoup à propos de rien.
    • … alors que le vaniteux s’était affublé d’un habit de couleur et babillait avec autant d’insolence et d’orgueil qu’un fat ? (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • La jeune métisse […], ne se fit pas prier pour babiller ; en quelques minutes elle mit le chasseur au courant des faits terribles dont elle avait été spectatrice. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
  2. Parler sans cohérence de vocabulaire, en parlant d'un bébé.
    • Une année, deux années s'écoulèrent. Le fils d'Elhamy fut sevré, grandit; il babillait gentiment sous la garde de sa nourrice …. (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
  3. Produire un bruit semblable à un babil.
    • Angoulême, ville bizarrement juchée sur un coteau fort roide au pied duquel la Charente fait babiller deux ou trois moulins, [...]. (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
antonymes
traductions


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