barrage
étymologie
De barrer avec le suffixe -age.

nom


barrage \bɑ.ʁaʒ\ ou \ba.ʁaʒ\ masculin

  1. Barrière qui ferme un chemin.
    • Établir momentanément un barrage à l’entrée d’une rue où l’on pave.
  2. Constructions qui opposent un obstacle à un cours d’eau et qui ont pour objet de retenir l’eau, d’en élever le niveau, d’empêcher les inondations ou d’obtenir une force motrice.
    • On a fait un barrage sur la rivière pour les travaux du nouveau pont qu’on va construire.
  3. Rochers qui barrent une rivière [1].
  4. (Figuré) Obstacle imprévu. Opposition déterminée, concertée, en vue d’empêcher quelque chose.
    • Depuis dix ans, la politique l’avait condamné à vivre isolé derrière un barrage de camaraderie hypocrite et méfiante. (Roger Martin du Gard, Les Thibault, Tome IV, La Consultation, 1922-1940)
  5. (histoire) Droit de péage sur les voitures et les bêtes de somme, pour l’entretien des routes [2].
  6. (commerce) (vieilli) (Désuet) Linge ouvré [2].
  7. (Équitation) Dans certaines épreuves de sauts d’obstacles, parcours supplémentaire destiné à départager les ex æquos ayant fait un sans-faute.
  8. (psychologie) Pause de quelques secondes en plein milieu de la conversation et reprise comme si rien ne s’était passé. Lié à la schizophrénie.
synonymes
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