beau-frère
étymologie
 Composé de beau et de frère.

nom


beau-frère \bo.fʁɛʁ\ masculin (pour une femme on dit : belle-sœur)

  1. Frère du conjoint.
    • Le beau-frère de mon père est le frère de ma mère et mon oncle.
    • En attendant l’égalité, par la loi, du droit d’héritage, c’est une avancée pour ces citoyennes que les vieilles lois tribales dépossédaient systématiquement, leur léguant la moitié de ce que prennent les hommes, les dépouillant à la mort du mari au bénéfice des beaux-frères et beaux-parents, les excluant de l’accès au capital. (Kamel Daoud, Fin de l’esclavage confessionnel, Le Point, n° 2350, 21 septembre 2017)
  2. Mari de la sœur ou du frère.
    • Le comte de Retz est Espagnol, les Guises sont Lorrains. Il n’y a de vrais Français en France, je crois, Dieu me pardonne ! que moi, mon beau-frère de Navarre et toi. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
    • Le beau-frère de ma petite copine de l’instant étant chauffeur de limousine pour le Palace et ma petite copine étant bougrement amoureuse de moi, celle-ci fit des pieds et des mains pour m’avoir le même job que son beau-frère. (Bertrand Latour, Un milliard et des poussières, Hachette Littératures, 2010)
  3. (Par extension) Tout parent masculin rejoignable généalogiquement par une séquence quelconque de liens de fraternité et d’alliance, comme par exemple le mari de la belle-sœur ou du beau-frère (c’est-à-dire le mari de la sœur ou du frère du conjoint), ou même les demi-frères et demi-sœurs.

traductions


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