belge
Voir aussi: Belge
étymologie
Du latin Belga, Belgæ (« habitants de la Gaule belge »).

adjectif

SingulierPluriel
belgebelges

belge \bɛlʒ\

  1. Relatif à la Belgique, à ses habitants, à sa culture.
    • La star internationale, hyperglamour sur les marches du Palais — le 20 mai, aux côtés des deux cinéastes belges et de Fabrizio Rongione — peut-elle encore s’effacer au profit de son personnage ? — (Dominique Choulant, Marion Cotillard, 2016)
    • Et alors l’ambiance se détend. On causaille chose et autres du temps de saison qu'est pas de saison ; de l’inflation et des qualités exceptionnelles de la bière belge. — (Frédéric Dard, San-Antonio : Une banane dans l'oreille, Éditions Fleuve Noir, 1977, chapitre 4)
  2. (histoire) Relatif aux Belges, populations qui occupaient la Gaule septentrionale au moins depuis le IIIe siècle.

traductions
nom

SingulierPluriel
belgebelges

belge \bɛlʒ\ masculin

  1. (France) (Cuisine) Sandwich dont la seule garniture sont des pommes de terre frites, généralement agrémenté d’une sauce.

Belge
étymologie
Du latin Belga.

nom

SingulierPluriel
belgebelges

Belge \bɛlʒ\ masculin et féminin identiques

  1. (Antiquité) Habitant ou habitante de la Gaule belgique.
    • Les Belges tenaient un rang très-distingué parmi les Gaulois, dont la puissance était alors très étendue. Ceux-ci remplissaient tout le monde connu du fracas de leurs armes ; leurs bandes aventureuses étaient partout. — (François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, Mézières : imprimerie Lelaurin, 1861, page 26)
  2. (Géographie) Personne qui habite la Belgique ou en est originaire.
    • Le Belge, autant que j’en ai pu juger en deux ans et demi de séjour à Bruxelles, n’aime ni les idées toutes faites, ni les attitudes convenues, ni les énumérations de vérités premières. Wallon ou Flamand, il tient à penser par lui-même et il rejette l’opinion imposée. J’ajoute que c’est là sa grande force et son grand attrait. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 477)
    • Il affirme ainsi sa puissance, un peu par défi contre ceux de Vencimont ou de Vinemme, des Belges qui viennent se vanter en France de leurs forces pour enjôler les filles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Dans une lettre à Louis-Philippe, son beau-père, il écrit les mots suivants : « Les seuls véritables Belges de cœur et d'âme sont nos bons catholiques, le reste est un salami de cosmopolites "fit for nothing"; eux peuvent donc exprimer leur allégresse au grand Opéra par des jeux et des danses […]. — (Damien de Failly, Secrets d'État de la Révolution belge d'après les mémoires du major-général Baron de Failly, ministre de la guerre de Léopold 1er en 1831, Éditions Mols, 2005, page 305)
    • Il y avait presque autant de Belgique que de Belges, à tout moins autant d’États que de villages, et de législations que de franchises. — (Pol Vandromme, Belgique - La Descente au tombeau, 2008)
    • Moi je voudrais un Belge sur la lune pour y planter nos belles couleurs. — (Jeronimo, Moi je voudrais)
    • Être ou connaître un Belge, aller à Bruxelles ou à Gand en Thalys, s’y retrouver dans nos bières d’abbaye, fait dorénavant partie des musts. Même l’humour, sur les ondes des radios françaises, est aux mains des Belges. — (Martin Legros, La lettre de Philosophie Magazine, du 8 septembre 2020)
  3. (Stéréotype) Personne à l’accent caractéristique, naïve et stupide.
    • Les blagues belges sont basées sur le principe que celui qui énonce et celui qui écoute la blague savent que « Belge » signifie à peu de chose près « imbécile ». Les « histoires belges » sont donc apparentées aux « histoires de fous ». — (Histoire belge (humour) sur l’encyclopédie Wikipédia)

traductions


Ce texte est extrait du Wiktionnaire et il est disponible sous licence CC BY-SA 3.0 | Terms and conditions | Privacy policy 0.004
Dictionnaire Français