biffer
étymologie
Probablement du latin findere, dans le sens de rayer.
Ou bien de l'ancien français biffe.

verbe

biffer \bi.fe\ transitif conjugaison

  1. Effacer ce qui est écrit.
    • Le vieillard, décidé à ne biffer sa vie que quand il n’aurait plus une heure à vivre, opposait à toutes les supplications un obstiné « Pas encore ! ». (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 97.)
    • Veut-elle être maîtresse d'école ? buraliste ? télégraphiste ? Les administrations exigent d’elle au préalable un certificat de bonne vie et mœurs, et, comme elle ne peut en produire, on biffe sa candidature. (Pierre Louÿs, Liberté pour l’amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932.)
    • Il fut ordonné par arrêt que ces mots seraient biffés de son écrit.
    • Il a biffé cette clause de son testament.
    • À En marche !, on murmure que son nom aurait été une première fois biffé pour un poste gouvernemental. (Anne-Sophie Mercier, « Le pas nouveau du renouveau », Le Canard enchaîné, 14 juin 2017, page 7.)
    • La phrase fut imprimée à l’envi ; on la commenta de bien des manières. Quand on les eut toutes épuisées, on rangea cette mue de lettres sans aucun sens au nombre des idioties sibyllines prouvant une altération morbide de l’esprit et on les biffa des mémoires. — (Robert Darvel, L’Homme qui traversa la Terre, Les Moutons électriques, 2016, page 58.)
  2. (En particulier) (Justice) (Comptabilité) Annuler, en effaçant, un compte que l’on vérifie.
    • Cet article de compte a été biffé.
    • Il faut biffer un nom, deux chiffres.
synonymes
traductions


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