Français
boudiou
étymologie
De l'Provençal ancien boun  et de l'Provençal ancien Dìou.  [1]
interjection

boudiou \bu.di.ju\ ou \bu.dju\ féminin

  1. (familier) Juron marquant l’admiration, la colère ou l’étonnement.
    • ''Seconde survint et fit sa partie dans le concert :/>– Ah ! Bou Diou ! Et penser que la Demoiselle n’essaye même pas… Tout de même, il y a des gens… C’est pas pour dire… (François Mauriac, Le drôle'', 1933 ; Gedalge, 1956, page 45)

    • Bou diou ! Quel contraste ! Une étuve ! Mince de surchauffe ! Plus qu’à attendre qu’on leur rende leurs souquenilles. (Raymond Guérin, Les Poulpes, Gallimard, Paris, 1953)
    • – Bou Diou ! s’écria la grand-mère, est-ce Dieu possible, mon pauvre André, que tu me connaisses si mal ? Si jamais tu me trompais, au passage, avec un coquine, ça me vexerait, bien sûr. […] (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 49)
    • – Boudiou ! Vlà un roussin qu’ira plus fraîchir son pâturin au fournil, Jarnicoton ! (Georges Perec, La Disparition, Gallimard, Paris, 1969)
    • Boudiou, cette chaleur, ma pauvre… Même le soir, ça ne veut plus descendre. Il n’y a que le matin… (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 34)
    • ''– Ça alors, qu’on a fait. Eh oui, qu’il a dit Henri Pollak. Boudiou de boudiou, qu’il a dit un troisième./>Parole, on avait envie de pleurer. (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?'', Denoël, 2000, collection Folio, page 105)

synonymes

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