bramer
étymologie
De l’Provençal ancien bramar, lui-même dérivé du gotique *brammōn.

verbe

bramer \bʁa.me\ ou \bʁɑ.me\ intransitif conjugaison

  1. Crier en parlant du cerf, du chevreuil, du daim, etc.
  2. (familier) Crier ; hurler.
    • À l'autre bout de la ligne, le boulanger de Bazoches-les-Gallerandes en rajoute... Il se nomme Capdebosc ! il brame. Depuis sa cagna sous les balles, il hue l'autorité. Il brandit le drapeau noir ! En même temps, il nargue la sifflante. (Jean Vautrin, Adieu la vie, adieu l'amour, tome 1 : Quatre soldats français, Éditions Robert Laffont, 2004)
    • Emploi transitif ː Il tournait sa grosse tête rougeaude vers un Puutz survolté qui bramait des ordres confus, (Jean-Marc Martinez, Pas drôle et musique, page 272, 2015)
  3. (Péjoratif) (Désuet) Chanter fort et mal.
    • ''Le chanteur des rues qui brame :/>« À vot’ bon cœur, messieurs-dames »/>Paris sera toujours Paname/>Et tout ça ne vaut pas l’amour. (Jean-Roger Caussimon, Paris jadis'', 1977)

    • Un opéra, ça finit toujours par un mec qui brame pendant une plombe qu’il est clamsé. (San-Antonio (série), Réflexions définitives sur l’au-delà, S-A 9, Fleuve noir, 2000)
    • Ils bramèrent longtemps autour d’une sombre lampe. (Genjirō Yoshida, La Femme de Seisaku, traduit par Hiroto Kano et Ana Lazarée, édition Stalker, 2007, page 33)
  4. (Occitanie) Pleurer.
    • Je lui ai dit ses quatre vérités et elle s’est mise à bramer.
    • Arrête de bramer !
synonymes
traductions


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