brocher
étymologie
Verbe  composé de broche et de -er ; (XIe siècle) il apparait avec le sens de « piquer de l'éperon, éperonner, inciter. »

verbe

brocher transitif conjugaison

  1. (arts) Garnir de fils d’or ou de soie qui forment des dessins.
    • Brocher une étoffe ; la brocher d’or et d’argent ; la brocher de soie.
  2. Assembler et plier les feuilles d’un livre de manière que les pages se suivent, puis les coudre ensemble avec de la ficelle ou du fil passé dans la marge intérieure, et les couvrir d’un papier de couleur ou autre.
    • Faire brocher un livre, un manuscrit.
    • Il n’est pas nécessaire de relier ces cahiers, il suffit de les brocher.
  3. (Figuré) (familier) Façonner à la hâte.
    • Il ne prend pas le temps nécessaire, il ne fait que brocher la besogne.
    • Il a broché ce mémoire en quatre heures. Cet écolier broche ses devoirs.
  4. (CA) (populaire) Agrafer.
    • Larouche contemplait l'agrafe et l'étiquette [...]. — Pour que ça reste broché de même, le bonhomme a dû acheter ses souliers y a vraiment pas longtemps. (Luc Baranger, Maria chape de haine, ch. I, Baleine, 2010)
  5. (vieilli) (Désuet) Percer, attacher avec des broches, des brochettes.
  6. (vieilli) (Désuet) Travailler avec des aiguilles à tricot.
  7. (Couverture-Toiture) (vieilli) (Désuet) Mettre les tuiles en pile sur les lattes.
  8. (Corderie) (vieilli) (Désuet) Attacher avec des clous.
  9. (Maréchalerie) (vieilli) (Désuet) Enfoncer des clous à coups de brochoir.

traductions


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