caparaçonner
étymologie
 Composé de caparaçon et de -er.

verbe

caparaçonner \ka.pa.ʁa.sɔ.ne\ transitif conjugaison

  1. Revêtir d’un caparaçon.
    • […] : l’animal lui-même était caparaçonné d’une splendide armure de guerre qui, cependant, aux yeux d’un meilleur juge, n’ajoutait rien au prix de la noble bête. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Et lorsqu’il est sanglé, caparaçonné, bridé, empanaché, peut-on voir un plus triomphant, un plus glorieux, un plus fier, un plus bel… animal ? (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
    • Abd-ul-Hamid s’avançait au milieu d’eux, monté sur un cheval blanc monumental, à l’allure lente et majestueuse, caparaçonné d’or et de pierreries. (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
    • Puis Mouley Abdelaziz paraît, vêtu de blanc neigeux, immobile comme une idole sur un superbe coursier noir caparaçonné de vert et d’or, qui se cabre et danse au son sauvage des ghaïtas et des tebels. (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 108)
  2. (Figuré) (pronominal) Se protéger.
    • Il se méfie de sa propre sensiblerie, aussi se caparaçonne-t-il sous la science (Sophie Chauveau, Diderot, le génie débraillé, tome 1, Les Années bohème, p. 77)



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