capitaliste
étymologie
(Nom) (1759) De capital avec le suffixe -iste''.
(Adjectif) (1832)

adjectif

SingulierPluriel
capitalistecapitalistes

capitaliste \ka.pi.ta.list\ masculin et féminin identiques

  1. Relatif au capital ou au capitalisme.
    • La société capitaliste est tellement riche, et l’avenir lui apparaît sous des couleurs si optimistes qu’elle supporte des charges effroyables sans trop se plaindre […] (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap.I, Lutte de classe et violence, 1908)
    • Au moment où prenaient fin les principaux affrontements de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis, sur le plan militaire, s’étaient substitués dans le monde entier à la plupart des autres puissances capitalistes. (Armando Uribe, Le Livre noir de l’intervention américaine au Chili, Seuil, 1974, traduction de Karine Berriot et Françoise Campo)
antonymes
traductions
nom

SingulierPluriel
capitalistecapitalistes

capitaliste \ka.pi.ta.list\ masculin et féminin identiques

  1. Celui, celle qui a des capitaux, des sommes d’argent considérables et qui les fait valoir dans les entreprises de commerce, d’agriculture, de manufacture ou dans des opérations de finance.
    • Charles Mignon répondit que tout capitaliste devrait examiner cette affaire à tête reposée […] (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • On doit regarder comme illusoire la prétendue possibilité de vendre les biens ecclésiastiques à des capitalistes. (Anonyme, Le Clergé en Espagne, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
    • Son adjonction au ministre, avec le titre de directeur-général du trésor, fut accueillie comme une bonne nouvelle dans toutes les places de commerce du continent, car les capitalistes prévoyaient que le nouveau ministre ferait des emprunts, et tâcherait de relever les finances par le crédit public. (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, t. 2, 4, 1833)
    • Les troupeaux transhumants appartiennent tantôt à de riches propriétaires ou capitalistes, tantôt à de petits cultivateurs de Provence, qui les confient à un bayle ou berger chef qui, à ses risques et périls, conduit les troupeaux, loue les pâturages, etc., en un mot se charge de l'estivage moyennant une redevance. (Marchand (Garde général des forêts), « Le pâturage dans les Alpes », dans la Revue des eaux et forêts: annales forestières, tome 11, Paris, 1872, p. 14)

traductions


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