ciller
étymologie
(1160) dénominal#fr|Dénominal de cil#fr|cil.

verbe

ciller \si.je\ transitif conjugaison (pronominal : se ciller)

  1. Fermer et rouvrir l’œil rapidement en rapprochant puis séparant les paupières.
    • Il ne fait que ciller les yeux.
    • (Absolument) Je ne bougeai pas et n’articulai plus un cri : j’étais devenu tout à fait insensible, et tandis qu’Ir… me brûlait, je pouvais le regarder sans ciller. (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • (Absolument) On ne peut regarder le soleil sans ciller.
  2. (familier) S’imposer, revendiquer.
    • On le craint trop, personne n’ose ciller devant lui.
  3. (fauconnerie) Coudre ensemble les paupières d’un oiseau.
    • On met les jeunes faucons dans un cabinet ouvert de deux fenêtres, et ceux qui sont prêts à être affairés dans un endroit obscur pour les rendre dociles, ou bien on leur cille les yeux avec une aiguillée de fil en cette manière. […] Il faut que l’oiseau ne puisse voir que devant lui. (L. Liger, Dictionnaire pratique du bon ménager…, Paris, Vve Pierre Ribou, 1722) (graphie modernisée)
  4. (pronominal) ou (intransitif) Se dit du cheval qui commence à avoir quelques poils blancs au-dessus des yeux, vers l’arcade orbitaire.
    • On dit qu’un cheval ne cille point avant l’âge de quatorze ans, mais toujours avant l’âge de seize. Les chevaux qui tirent sur l’alzan et ceux qui sont noirs, cillent plutôt que les autres. (Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, 1747-1765)

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