cocheniller
étymologie
voir cochenille

adjectif

SingulierPluriel
Masculincochenillercochenillers
Féminincochenillèrecochenillères

cocheniller \kɔ.ʃə.ni.je\ ou \kɔ.ʃni.je\

  1. (plantes) (Désuet) (Rare) Qualifie la plante sur laquelle vit l'insecte de la cochenille. — Note: Dans ce sens l'usage du féminin n'est pas avéré.
    • On pourrait ajouter à cette longue et incomplète énumération mille autres produits utiles des forêts ou du sol brésilien, la salsepareille, le cactus cocheniller, l'écorce du quinquina, le caoutchouc, qui abonde sur les rives et dans les îles du bas Amazone, des baumes, des gommes, des résines, etc. (« Empire du Brésil », livre 25 de la Géographie universelle de Conrad Malte-Brun, entièrement refondue par Th. Lavallée, tome 6, Paris : chez Furne & Cie, 1865, p. 674)
  2. (industrie) Relatif à la production et à l'industrie de transformation de la cochenille.
    • Si nous pouvions disposer d'assez d’espace, nous nous arrêterions encore avec intérêt devant les produits remarquables de l'industrie cochenillère, déjà solidement assise en Algérie, et qui égalent, à bien peu de chose près, ceux du Mexique et des Canaries. (Naudin, « Le musée algérien : Exposition permanente des produit agricole de l'Algérie, à Paris », dans la Revue horticole: journal d'horticulture pratique, 4e série, tome 3, Paris : Librairie Dusacq, 1854, p. 16)

nom


cocheniller \kɔ.ʃə.ni.je\ ou \kɔ.ʃni.je\ masculin

  1. (plantes) (rare) (Désuet) Très ancien nom d'usage du figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica).
    • La cochenille est une espèce de punaise qui a six pattes, & deux ailes d'une délicatesse si grande, qu'elles ne lui servent point à voler. On trouve quelquefois en France de ces insectes précieux sur les plantes d’artichaux [sic]; mais c'est au Mexique qu'ils abondent sur une sorte de figuier, connu en Europe sous le nom de figuier des Indes ou de cocheniller : les feuilles en sont épaisses, un peu épineuses, attachées bout à bout et pleines de suc. (« Productions & Profits champêtre non ordinaires », part. 2, livre 5, chap. 5 de La nouvelle maison rustique, ou Économie générale de tous les biens de campagne, par Louis Liger, 10e édition augmentée, tome 1, Paris : chez Samson, 1775, p. 865)
    • Les forêts renferment des palmiers, du bois de Brésil, de campêche, des arbres à encens, à manne et à copal; des cochenillers, des plantes médicinales, telles que séné, rhubarbe , etc. (« Goyaz, Goyas ou Goyazes », dans le Grand dictionnaire de géographie universelle, ancienne et moderne, par M. Bescherelle ainé et M. G. Devars, nouvelle édition, tome 3 (G-M), Paris : Librairie illustrée de A. Courcier, 1863, p. 121)

verbe

cocheniller \kɔ.ʃə.ni.je\ ou \kɔ.ʃni.je\ transitif

  1. (Teinture) Teindre en rouge un tissu en le plongeant dans un bain fait avec de la cochenille.
    • Il y a encore un autre rouge nacarat, façon de Hollande, qu'on appelle autrement rouge écarlate : […]; ce nacarat, après cela, se cochenille ou devient rouge avec l’amydon, tartre, eau-forte et cochenille mestèque, le tout mis dans la même chaudière. Il faut remarquer qu'il y a différentes manières de les cocheniller, si leur ébouilli a été différent; et cette couleur, quoique des plus éclatantes, se rose et se tache aisément […]. (Secrets concernant les arts et métiers, tome 2 : Le Teinturier parfait, Lyon : chez Amable Leroy, an XII (1804), p. 13)
  2. Récolter la cochenille.



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