coing
étymologie
(XIe siècle) Attesté en judéo-français sous la forme codoin (Gloses de Rachi) ; (XIIe siècle) en ancien français cooing ; (XIIIe siècle) cooin : du latin cotoneum, déformation dialectale de Cydoneus, cydonium, du grec μῆλα κυδώνια de Cydonia, ville actuelle de Khania ou La Canée en Crète.

nom

SingulierPluriel
coingcoings

coing \kwɛ̃\ masculin

  1. (fruits) Fruit piriforme du cognassier, de couleur jaune, au goût âpre et souvent utilisé pour faire des gelées.
    • Jaune comme un coing.
      • Madame Grandet était une femme sèche et maigre, jaune comme un coing. (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
    • Il sentit dès les paliers inférieurs une entêtante odeur de fruit et trouva dans l' atelier Élodie, qui aidait la citoyenne Gamelin à faire de la confiture de coings. (Anatole France, Les Dieux ont soif)
    • Les coings sont de gros fruits plus ou moins bosselés, tronconiques, ovoïdes ou piriformes suivant les variétés. A l’âge adulte, un arbre peut donner jusqu’à 100 kilos de fruits. (Thierry Delahaye, Les petits fruitiers des haies, 93 p., page 16, 2008, Actes Sud, Le nom de l’arbre)
    • Les coings se récoltent à partir d’octobre, après la chute des premiers fruits, quand ils exhalent un arôme puissant et agréable, qu’ils sont jaune et bien lourds… mais au plus tard avant les fortes gelées de novembre. (Thierry Delahaye, Les petits fruitiers des haies, 93 p., page 18, 2008, Actes Sud, Le nom de l’arbre)

traductions


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