confins
étymologie
Du latin confiniaextrémités communes de deux territoires, voisinage », pluriel de confinium) via l’ancien français confin (cas régime pluriel). Attesté dans son sens premier par le Dictionnaire de l’Academie francaise depuis 1694, acception figurée depuis 1835.
Apparenté au portugais confins#pt|confins, à l’italien confine#it|confine et à l’espagnol confín signifiant « frontière ».

nom

confins \kɔ̃.fɛ̃\ masculin pluriel

  1. Limites d’un pays, d’un territoire.
    • Malade, il se retira chez sa sœur, Rosalie, veuve d'un comte de Creny, au petit château de Ménival, dans la commune de Lannoy-Cuillère, aux confins du pays de Bray et de la Picardie, où il fit son testament, laissant à ses proches le peu qui lui restait, et mourut le 26 janvier 1816. (Philippe Régibier, 27 rue Saint-Guillaume: petite chronique d'une grande demeure et de ses habitants, d'après des documents inédits, chez l'auteur, 1997, p. 311)
    • On met les cimetières aux confins des communes. Chacun chez soi ! (San-Antonio (série), Réflexions définitives sur l'au-delà , S-A 9 , Fleuve noir, 2000)
  2. (Figuré) Endroits les plus éloignés, les plus reculés.
    • D'autres auteurs ont été plus loin dans le domaine des suppositions. C'est des confins de l'Europe que ceux-ci font venir les Américains, qui auraient alors emprunté pour chemin un immense continent aujourd’hui disparu : l'Atlantide. (René Thévenin & Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e éd., p.15)
synonymes
traductions


Ce texte est extrait du Wiktionnaire et il est disponible sous licence CC BY-SA 3.0 | Terms and conditions | Privacy policy 0.004
Dictionnaire Français