couillonnade
étymologie
De couillon avec suffixe -ade. On trouve coyonade au sens « acte de couard » dans les Commentaires de Monluc (1592), Flaubert emploie couillonnade au sens de « stupidité » dans sa Correspondance (1856) : Je suis effrayé, épouvanté, scandalisé par la couillonnade transcendante qui règne sur les humains. « couillonnade », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage ↗

nom

SingulierPluriel
couillonnadecouillonnades

couillonnade \ku.jɔ.nad\ féminin

  1. Bêtise, imbécilité, sottise.
    • ''La petite presqu’île/>Où jadis, bien tranquille,/>Moi je suis né natif,/>Soit dit sans couillonnade/>Avait le nom d’un adjectif démonstratif. (Georges Brassens, Jeanne Martin'')

  2. Chose sans valeur, arnaque, duperie, foutaise.
    • Le nouveau plan gouvernemental n’est qu’une vaste couillonnade, et de plus, il va coûter cher au contribuable !
    • Pour autant que je puisse en juger, tout le business des banques de dépôt n’est qu’une immense couillonnade. (David Graeber, traduit par Élise Roy, Bullshit jobs, Les liens qui libèrent, 2018, ISBN 979-10-209-0633-5)

traductions


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