déiste
étymologie
Du latin dei, datif de deus, dieu, suivi du suffixe -iste.

adjectif

SingulierPluriel
déistedéistes

déiste \de.ist\ masculin et féminin identiques

  1. Qui appartient au déisme, à la croyance à l’existence d’un être suprême.
    • […],c’est que le républicanisme de Paine n’est pas à la source de sa pensée politique, ni même de sa conviction philosophique, mais qu’il procède, comme il ressort du Siècle de la Raison, d’une foi déiste primordiale, d’une indignation originelle contre l’alliance de l’Église et de l’État et contre le mensonge et la superstition inhérents au christianisme et au cléricalisme. (Élise Marienstras, Commentaire sur le livre de Nathalie Caron:Thomas Paine contre l’imposture des prêtres)
  2. Qui adhère à la doctrine déiste.
    • Honoré lui-même était impressionné quand il l’entendait dire : « Je suis déiste, comme Victor Hugo », ou bien : « Je respecte toutes les convictions, et j’entends qu’on respecte les miennes. » (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 133.)

nom

SingulierPluriel
déistedéistes

déiste \de.ist\ masculin et féminin identiques

  1. Personne qui adhère à la doctrine déiste.
    • Le déiste seul peut faire tête à l’athée. Le superstitieux n’est pas de sa force. (Denis Diderot, Pensées philosophiques, Texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
    • Robespierre, lui-même un déiste, introduit le culte de la vertu suprême qui se transforme plus tard en culte de l'Être suprême. (Nicola Work, Robespierre et le Culte de l'Être Suprême)
    • Le terme "déiste" est plutôt utilisé dans le langage théologique pour désigner de manière péjorative ou avec mépris ceux qui se disent croyants mais ignorent les prescriptions religieuses et ne pratiquent pas de culte. (Dictionnaire des religions et des mouvements philosophiques associés)

traductions


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