embrener
étymologie
De bren, « salissure, matière fécale », variante de bran.

verbe

embrener \ɑ̃.bʁə.ne\ transitif

  1. (familier) (vieilli) Salir de matière fécale.
    • ''Alors ça ! Tu prétends, toi… faire la Circé ?/>Tu veux mêler les drogues, nous ensorceler/>Et puis embrener notre troupe de copains ! (Aristophane, Ploutos (Aristophane)'', 388 av. J.-C., traduit du grec ancien par Michel Host, 2012, p. 31)

  2. (Figuré) (vieilli) Dénaturer, déformer, altérer.
    • À partir de ce moment, on ne publia plus de recueil de vers à l’occasion d’épousailles, d’entrées au couvent, de promotions militaires, de décès de gens, chiens, chats ou perroquets que je les embrenasse de compositions de ma manière, dans le mode grave ou facétieux. (Carlo Gozzi, Mémoires inutiles, traduction de Nino Franck, Rencontre, 1970, p. 63)
  3. (Figuré) (vieilli) Se fourvoyer, s’embourber dans une mauvaise affaire.
    • Il avait épousé ma tante, mais, s’il fit ce coup, je ne puis que je ne le blâme et que je n’en die le vrai. Le seigneur des Cars se trouva aussi embrené avec lui, lequel fut aussi disgracié. (Brantôme [Pierre de Bourdeille], Œuvres complètes de Pierre de Bourdeille seigneur de Brantôme, t. IV, édition de Ludovic Lalanne, Mme Vve J. Renouard, 1864-1882, p. 289)
  4. (mégisserie) Faire subir à une peau l'action de l'embrenage



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