enfourchure
étymologie
(XIIe siècle) De fourche avec les affixes en- et -ure.

nom

SingulierPluriel
enfourchureenfourchures

enfourchure \ɑ̃.fuʁ.ʃyʁ\ féminin

  1. Bifurcation du tronc d’un arbre en deux branches.
    • « Oui ! répéta-t-il, trois branches… Il y en avait quatre hier, mais la quatrième est tombée cette nuit… Il n’en reste que le moignon… Je n’en compte plus que trois à l’enfourchure… Plus que trois, vieux burg… plus que trois ! » (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, p. 1-16)
    • Voilà mon Frédéric II sur l’enfourchure du tronc, à l’endroit d’où partaient les branches maîtresses. (Giono, Roi sans divertissement, 1947, page 59)
  2. Entrejambe.
    • Il [le saut en hauteur] est presque toujours réservé […] quant à la morphologie, aux hommes grands et de haute enfourchure. (R. Vuillemin, Éducation physique, 1941, page 139)
  3. Partie du cheval se trouvant entre les cuisses du cavalier.
  4. (chasse) L'ensemble des deux épois plantés au sommet de chaque merrain comme les dents d'une fourche.
  5. (Figuré) Bifurcation d'un chemin.
    • D’enfourchure en enfourchure, les signalisations et les panneaux s'étaient faits plus rares et puis avaient à peu près complètement disparu ; seul, parfois, à l'entrée d'un chemin de pierre ou de terre, un poteau fléchait encore un hameau, une ferme ou un bois. (Jean-Paul Goux, La commémoration, Actes Sud, 1995, chap. 1)

traductions
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