errance
étymologie
Dérivé d’errer avec le suffixe -ance.

nom

SingulierPluriel
erranceerrances

errance \ɛ.ʁɑ̃s\ féminin

  1. Tendance à des déambulations durables, sur de longues distances, sans autre but que le voyage lui-même.
    • Il n'est pas question de pardon. « Seules errances d'amour sont dignes d'un pardon », comme l'écrivait Cervantès. (Alexandre Duyck & ‎Soazig Quéméner, L'irrésistible ascension : Les dessous d'une présidentielle insensée, Éditions Flammarion, 2017, chap. 2)
    • Senta, l’héroïne du drame de Richard Wagner, amoureuse du Hollandais volant, se noie volontairement pour faire lever la condamnation à l’errance éternelle qui pèse sur le maudit. (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 96.)
    • Leur errance dans la ville dont ils découvrent la modernité et la richesse a suscité maintes questions de la part des Bordelais, qui s’interrogeaient sur l’identité de ces nouveaux sans abri. (Revue européenne des migrations internationales, volume 17, 2001)
    • Les éléments du tableau semblent saisis par l'agitation vibrionnaire des nomades de la nuit. Rien n’est concerté, personne ne se rencontre, tous retournent à leur errance, le tableau demeure. (« Du graffiti à l'art hiératique des musées », dans L'imaginaire urbain et les jeunes: La ville comme espace d'expériences identitaires et créatrices, sous la direction de Pierre-Wilfrid Boudreault & ‎Michel Parazelli, Presses de l'Université de Québec, 2004, chap. 13)

traductions


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