esclandre
étymologie
De l’ancien français esclandre, francisation du latin ecclésiastique scandalum, du grec ancien σκάνδαλον.

nom

SingulierPluriel
esclandreesclandres

esclandre \ɛs.klɑ̃dʁ\ masculin, autrefois aussi féminin

  1. Bruit, éclat scandaleux provenant de quelque acte fâcheux.
    • Giselle, ajouta-t-il après un moment de silence, vous lui direz de ma part de venir demain... s'il ne vient pas, j'irai faire une esclandre au château, c'est sûr! (Émile Souvestre, La Mosaïque de l'Ouest, 1845)
    • La pauvre fille, vu son peu de raison, avait espéré que l’esclandre s’apaiserait et qu’elle jouirait doucement de son petit stratagème amoureux. (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 38.)
    • Toutefois M. et Mme Lebirbe, affolés par cet esclandre, insistèrent pour que le Roi terminât le conflit hors de leur présence… (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
    • Pas de nuit qui ne s’achevât sans esclandre et c'est là qu'un matin, dépêché par le journal où je gagnais ma vie, j'aperçus sur un froid carrelage une fille assassinée. (Francis Carco, L’Amour vénal, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 11)
    • Ce petit homme que le patron du bal avait aussitôt classé dans la catégorie des trouble-fête, eût bien été capable de causer un esclandre, pour peu qu'on le contrariât. (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)

traductions


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