estropier
étymologie
(1529) De l’italien stroppiare, de même sens.

verbe

estropier \ɛs.tʁɔ.pje\ transitif conjugaison (pronominal : s’estropier)

  1. Priver de l’usage d’un membre, soit par une blessure, soit par quelque coup, soit par une maladie. voir estropié
    • Qui donc a osé estropier un animal appartenant à mon serf ? s’écria le Saxon enflammé de colère. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • ''Le gros Gignoux, le maçon, qui ne faisait jamais attention à rien, ayant par mégarde posé le pied sur la patte du chien de M. Olivier, le domestique de celui-ci lui cria :/>– Enfin, vous n’allez pas estropier mon chien ! (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville'', 1910, réédition Plein Chant, page 52)

  2. (Figuré) (familier) Altérer, déformer.
    • Estropier un passage, une pensée, un exemple, une citation, un vers etc. - Estropier le nom d’une personne, les mots d’une langue.
    • ''TRISSOTIN : Va, va restituer tous les honteux larcins/>Que réclament sur toi les Grecs et les Latins./>VADIUS : Va, va-t’en faire amende honorable au Parnasse,/>D’avoir fait à tes vers estropier Horace.'' {{source|

    • Nous comprenons journellement des étrangers qui estropient la prononciation de nos langues autrement qu’on n’estropiera jamais celle de l’Esperanto. (Louis de Beaufront, Commentaire sur la grammaire de la Langue Internationale « Esperanto », 1900)

traductions


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