festoyer
étymologie
De l’ancien français festeer puis festoier, puis festoyer,  composé de feste et de -oier.
Ce verbe avait disparu de l'’usage et fut repris vers le XVIIIe siècle, d’où le maintien du s.

verbe

festoyer \fɛs.twa.je\ conjugaison

  1. Recevoir à une fête, à un festin.
    • J'ai pensé qu'il serait sans doute courtois de lui envoyer un message, en réponse à l'accueil de l'U.R.S.S. où, partout, nous avons été acclamés, festoyés, choyés. (André Gide, Retour de l’U.R.S.S. -1936)
  2. Prendre part à une fête, à un festin.
    • J’espère bien en avoir ma part quand nous festoierons ensemble, en vrais frères, sans oublier la coupe ; […]. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Un soir quelconque de mardi gras, le curé de Melotte, avec quelques amis, avait, comme tout le monde, un peu festoyé et mangé et bu un peu plus peut-être que de coutume. (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Oui, voici que les paysans riches et enviés d'aujourd'hui, ce sont justement les montagnards; ceux-ci, lorsqu'ils festoient, n'hésitent plus à faire sauter le bouchon d'une bouteille au « cou doré ». (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • On festoyait joyeusement en mangeant beaucoup et en buvant encore plus, comme si l'on n'allait plus manger de tout l'hiver. Ces festivités étaient nommées « Martinales », et tournaient aux Bacchanales, […]. (Christian Montésinos, Éléments de mythologie sacrée aux XIIe et XIIIe siècles en France, Éditions de la Hutte, 2011, p. 188)
synonymes


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