fieffé
étymologie
De fieffer.

adjectif


fieffé \fjɛ.fe\ ou \fje.fe\

  1. Qui porte au suprême degré un défaut ou un vice.
    • De plus, j’ai dernièrement éprouvé par expérience que les voleurs fieffés ne sont pas les hommes les plus méchants auxquels on puisse avoir affaire en ce monde. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Ne voyez-vous pas que cet animal était un ivrogne fieffé, et que pour n’en rien perdre il a bu non-seulement le vin, mais encore la bouteille ? (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
    • Écoutez bien, je dis pour changer : O bon peuple de Paris ! vous êtes un tas de niais, et vos seigneurs, vos nobles de robe et d’épée, ne sont que d’hypocrites fraudeurs et de fieffés escogriffes ! (Clémence Robert, Les Voleurs du Pont-Neuf, Paris : chez C. Lévy, 1883, chap. 27)
    • Je veux vous donner un bon conseil : cet homme qui vous sert de guide est un fieffé coquin, il est connu pour tel dans toutes les prairies de l’Ouest. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Cet homme du XVIIe siècle […] va s'apercevoir qu'il était encore loin d'imaginer le degré de dévergondage que certains milieux pouvaient atteindre, que ses propres nièces, sous des dehors cafards, forment une bande de partouzardes fieffées, qui se gaussent de sa naïveté. (Émile Lehouck, Vie de Charles Fourier, Éditions Denoël & Gonthier, 1978, p. 151)
  2. (autrefois) (histoire) Qui tient en fief ; qui est donné en fief.
forme fléchie

fieffé \fjɛ.fe\ ou \fje.fe\

  1. Participe passé masculin pluriel de fieffer.



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