forteresse
étymologie
De l’ancien français forteresse, du latin médiéval fortalicia voir fort.

nom

SingulierPluriel
forteresseforteresses

forteresse \fɔʁ.tə.ʁɛs\ féminin

  1. Lieu ou ville fortifiée.
    • Je combattrai au premier rang ; mais mes honnêtes voisins savent bien que je ne suis pas un soldat habile dans les règles de la guerre, ni dans l’attaque des forteresses. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Le gouverneur de la forteresse avait fait ses préparatifs de défense. Des monceaux de pavés garnissaient le haut des tours, entourant les canons, pour lesquels on avait élargit les meurtrières. (Alfred Barbou ↗, Les Trois Républiques françaises ↗, A. Duquesne, 1879)
    • Louis IX, attachant une grande importance à la place de Carcassonne qui couvrait cette partie du domaine royal devant l’Aragon, […], voulut en faire une forteresse inexpugnable. (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
    • Belgrade est une ville ouverte, car son ancienne forteresse turque ne peut pas être considérée comme un ouvrage de défense moderne. (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
    • Une vraie petite forteresse flottante avec trois canons de 20 mm disposés en triangle à l'arrière, deux mitrailleuses latérales et deux piats […] qui se trouvent juste à portée de main du chef mécanicien Denard.(Pierre Lunel, Bob Denard, le roi de fortune, 1992.)
  2. (Jeu d’échecs) Position d’un camp en infériorité mais ne pouvant être délogé.

traductions
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