fourbu
étymologie
(XVIe siècle) Participe passé de l’ancien français forboire,  composé de for- et de boire. Première attestation au sens propre de « ivre, plein » chez Rabelais : couillon forbeu.

adjectif

SingulierPluriel
Masculinfourbu
\fuʁ.by\
fourbus
\fuʁ.by\
Fémininfourbue
\fuʁ.by\
fourbues
\fuʁ.by\

fourbu \fuʁ.by\

  1. (Médecine vétérinaire) Qualifie un équidé ou bovidé qui a une inflammation du tissu réticulaire du pied.
    • ...un grand bai, qui aurait eu des chances, si on ne l’avait pas fourbu à l’entraînement. (Émile Zola, Nana (roman), 1881)
  2. (analogie) Qui est harassé de fatigue.
    • Dites donc, vous autres, – les apostropha-t-il […], – je meurs de fatigue, et je ne me tiens plus sur les jambes d’avoir été si longtemps en selle. Impossible de vous accorder une seule seconde d’entretien, je suis fourbu, esquinté. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 31 de l’éd. de 1921)
    • Nous sommes entrés dans un champ de blé où nous nous sommes laissés tomber par terre, fourbus, comme des rosses à bout d’haleine. (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 187, 2012)
  3. (analogie) Usé.
    • Rodolphe jeta un regard de pitié sur une paire de bottes fourbues. (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)

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