gagne-pain
étymologie
Du verbe gagner et du nom pain.
 [1] De l’ancien français gaignepain, de l’ancien français  [2], de l’ancien français , du latin  [3].

nom


gagne-pain \ɡaɲ.pɛ̃\ masculin

  1. Ce qui fait subsister quelqu’un, l’outil ou le métier qui lui sert à gagner sa vie, son pain.
    • Je crus d’abord l’amputation inévitable ; mais mutiler la main droite à un ouvrier, c’est lui ôter son gagne-pain. Tout devait être tenté pour conserver l’intégrité de ce membre. (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
    • […] les docteurs du Talmud ne donnaient-ils pas eux-mêmes l’exemple en exerçant, pour assurer leur gagne-pain, les métiers les plus humbles, tels que forgerons, ou savetier, ou fabricant d’épingles, etc. …? (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
  2. Personne qui fait subsister une ou plusieurs personnes par son métier.
    • Elle est le gagne-pain de sa famille.
    • Toujours est-il que ma mère est le gagne-pain de la famille [...].(Nancy Huston, Lignes de failles, Babel, page 142)

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