glapir
étymologie
Altération de glatir.

verbe

glapir \ɡla.piʁ\ intransitif ou transitif conjugaison

  1. Pousser des cris aigus, en parlant des petits chiens et des renards.
    • ''Une sorte d’aboiement, aigu et bref, mais trois fois répété, me fit tressaillir./>« C’est un chasseur ?/>– Non, dit Lili. C’est le renard. Quand il fait ça, c’est qu’il rabat quelque bête vers sa femelle : alors il l’avertit… »/>La petite voix sauvage cria de nouveau trois fois, et je pensais à mon livre d’histoire naturelle : l’éléphant barrit, le cerf brame, le renard glapit./>Alors, parce qu’il était nommé, ce cri perdit sa puissance nocturne : ce renard glapissait, rien de plus. J’avais porté son verbe cent fois dans mon cartable : je fus tout à fait rassuré. (Marcel Pagnol, Le château de ma mère'', 1958, collection Le Livre de Poche, page 140)

  2. Crier, en parlant de l’épervier.
  3. Crier, en parlant – à tort – de la chouette. — Note : la chouette chôle, choule, chuinte, hioque, hôle, hue, hulule, lamente.
    • Une chouette glapit. (Guy de Maupassant, Histoire d’une fille de ferme, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 107.)
  4. (Par analogie) Dire ou chanter quelque chose sur un ton et avec une voix qui rappelle le glapissement.
    • Cette femme ne chante pas : elle glapit.
    • Rude épreuve pour son orgueil quand il entend un Thiers, volatilisé en Février, glapir des anathèmes contre les « journées funestes » ! (Antoine Court, L’Auteur des Girondins ou Les cent-vingt jours de Lamartine, 1988)
    • Ça m’aurait fait plaisir de raisonner avec le petit des Ferracci, avait glapi la dame aux lunettes qui poussait son genou contre le mien pour me rappeler sa présence. (Angelo Rinaldi, L’Éducation de l’oubli, Denoël, 1974, p. 230.)

traductions


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