goitre
étymologie
Du latin guttur « gosier, gorge », en ancien français utilisant goitron au sens de « gosier ».

nom

SingulierPluriel
goitregoitres

goitre \ɡwatʁ\ masculin

  1. (Médecine) Tumeur formée par une augmentation du corps thyroïde au-devant de la trachée-artère et du larynx et qui déforme le cou.
    • Le goitre est endémique dans certaines vallées des Alpes.
    • Elle [la duchesse de Bourgogne] avait le cou long avec un soupçon de goitre qui ne lui seyait point mal. (Saint-Simon, 321, 194 — cité par Littré)
    • Leur égoïsme monstrueux pousse comme un goitre à la place de leur cœur atrophié. (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 103)
    • Vers dix heures, un vieillard parut au seuil de la coutellerie, et rien de lui ne me frappa d’abord, sinon un goitre que dérobait mal un foulard de soie blanche. (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 162)
    • Quand tout va bien, la petite glande se tient coite. C’est donc par l’une de ses déviances majeures qu’elle parvint tout d’abord à attirer l’attention : le goitre, caractérisé par un corps thyroïde de volume supérieur à la normale, aurait été mentionné dès 2800 avant J.-C. par un empereur chinois. (Histoire d’une glande : la thyroïde sous toutes les coutures)
  2. (zoologie) Expansion cutanée qui pend sous le cou de plusieurs batraciens, reptiles ou oiseaux.
    • La rainette, atteinte en plein flanc, écartait les pattes et ouvrait la gueule en montrant son goitre blanc. (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)

traductions


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