goupiller
étymologie
(1670) Formé avec le suffixe -er sur goupille, à l’origine féminin de goupil, nom du renard jusqu’au Moyen Âge. Cf. le latin vulpinari, « ruser, faire le renard ».

verbe

goupiller \ɡu.pi.je\ transitif conjugaison (pronominal : se goupiller)

  1. (familier) Combiner, arranger, manigancer, concevoir.
    • T’en fais pas : j’saurai bien goupiller ça avant que la guerre finisse. (Henri Barbusse, Le Feu)
    • Alors je me dis que le Saltierra a dû aussitôt goupiller un plan pour barboter le Sorcier de l’Atlantique et donner la chasse au Maybury [...]. (Peter Cheyney, La Môme vert-de-gris, chapitre XII, traduction de Marcel Duhamel, Gallimard, 1945)
  2. Fixer au moyen de goupilles.
    • Mais il dut fermer les yeux : toute l’étendue s’était mise à tourner et à se balancer autour de lui comme autour d’un axe mal goupillé. (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 148)
  3. (pronominal) (familier) S’arranger, se combiner, se dérouler.
    • On a eu de la chance, tout s’est bien goupillé !
    • Oh ! vous savez, vous ne seriez pas prévenu, vous vous douteriez pas des opérations qui s’y goupillent. C’est pépère, même coquet et bien propre […] (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
antonymes
traductions


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