griffonnage
étymologie
 Composé de griffonner et de -age.

nom

SingulierPluriel
griffonnagegriffonnages

griffonnage \ɡʁi.fɔ.naʒ\ masculin

  1. (familier) Écriture si mal formée qu’il est presque impossible de la lire.
    • Je ne saurais lire ce griffonnage.
    • Vivez tranquille sur la foi de ma parole, elle vaut mieux que les griffonnages de tous les notaires de Paris. (Honoré de Balzac, Le Colonel Chabert, 1844)
    • En son absence, le marchand de fer avait voulu tenir ses livres lui-même et il en était résulté un si beau griffonnage, un tel gâchis du doit et avoir qu’il fallait maintenant un mois de grand travail pour remettre les choses en état. (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 254)
    • Joanny regardait bien en face sa version grecque, et il ne la reconnaissait plus. Comment avait-il pu se passionner pour ce griffonnage ? (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, rééd. Le Livre de Poche, page 103)
    • Dans les marges, j’ai découvert des griffonnages indéchiffrables, signes morts d’une petite illumination qui fut vivante et dansante aux environs de ma naissance. (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 20.)

traductions


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