hoyau
étymologie
De l’ancien français hoel, de hoehoue ») avec le suffixe -el#fro|-el.

nom


hoyau (h aspiré)\wa.jo\ ou (h aspiré)\ɔ.jo\ masculin

  1. (Histoire des techniques) Houe à lame forte, aplatie, à deux fourchons, qui était employée au défoncement des terrains et aux façons de la petite culture qui demandent le plus de force.
    • N'allez pas croire que Pomone et Vertumne vous sachent beaucoup de gré d’avoir sauté en leur honneur […] il n'y a d’autre Pomone ni d’autre Vertumne que la bêche et le hoyau du jardinier. (Voltaire, Dict. phil. Superstition, IV.)
    • Plus loin des hommes réunis deux à deux binent la terre avec des hoyaux. (Maxime Du Camp, Le Nil : Égypte et Nubie, 1854)
  2. (parfois) Le même outil avec un fer de pioche.
    • Le hoyau ou piochon est en quelque sorte une demi-pioche ; la moitié tranchante du fer subsiste seule. (P. Bussard, Cultures légumières, 1943)
    • D’un coup sec de hoyau qui éventre la glaise, elle plante des patates. (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956. pp. 285-286.)

traductions
  • allemand : Rodehacke féminin



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