huitième art
étymologie
Mot  composé de huitième et de art. Apparaît après l’expression septième art. Dès 1941 Roger Clausse publiait La Radio, huitième art. La télévision (un art médiatique, c'est-à-dire un art dont le fonctionnement fait appel à un composant technologique) se substituera par la suite à la radio. Notons en particulier le Festival de la télévision de Monte-Carlo, en 1961, créé par le prince Rainier III de Monaco, selon ses dires, pour le 8e art, « nouvelle forme d’expression artistique au service de la paix et de l’entente entre les hommes. […] La télévision comme moyen exceptionnel pour rapprocher les hommes et les enrichir par la culture » [1].
Dans les années 1950, Cocteau attribua ce titre au gemmail.
Aujourd'hui ce titre est aussi en concurrence avec la photographie.

locution nominale

huitième art (h aspiré)\ɥi.tjɛm‿aʁ\ masculin (pluriel à préciser)

  1. Appellation utilisée par divers groupes pour désigner soit la télévision, soit l’art dramatique, soit la photographie.
    • Si on y réfléchit, l’invention de la photo remonte à 1816 alors que celle du cinéma date de 1895 : il serait donc absurde de croire que la photo puisse être 8e alors que le cinéma est 7e au « classement » des arts. (Blogue)
    • J’ai vite appris le huitième art, dans les rangs du béton armé. [Une référence à la radio.] (Booba, Destinée, in Temps mort, Animalsons, 2002)



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