inimaginable
étymologie
 Composé de in- et de imaginable.

adjectif

SingulierPluriel
inimaginableinimaginables

inimaginable \i.ni.ma.ʒi.nabl\ masculin et féminin identiques

  1. Que l’on ne peut imaginer.
    • Ce qu'échangeaient les deux amies de sentiments élevés, exquis et mystérieux, est inimaginable. (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Nouveaux Lundis, tome I, 1863)
    • L’effondrement, bien qu’il se produisît de toutes parts, demeurait inimaginable, incroyable. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 394 de l’éd. de 1921)
    • Contrairement à beaucoup d’érudits en chambre, notre confrère profitait de ses inspections communales pour mener ses enquêtes sociologiques ou folkloriques sur le terrain, souvent dans des conditions d’inconfort inimaginables. (Pierre Boyer, Émile Dermenghem (1892–1971), Bibliothèque de l’école des chartes, vol. 129, n°129-2, 1971, p. 526)
    • Mais qu'à l'époque tu étais maladivement pudibond. Inconcevable l'idée de comparaître tout nu sous les yeux du conseil de révision. Inimaginable, pour toi, l'idée de te faire examiner. Reluquer. Palper. Insupportable. (Gerold Späth, Barbarville, traduit de l'allemand par Claude Chenou, Lausanne : L’Âge d’Homme, 1993, p. 83)
    • Le budget est colossal pour un film de cul : 10 millions d’Euros ! Un truc inimaginable. On s'est mis à cinq maisons de prod’ pour arriver à boucler les crédits, quelques télés nous ont suivi aussi, par je ne sais quel miracle... (Thibaut Amant, Sexworkers, Éditions Le Manuscrit, 2003, page 58)
antonymes
traductions
nom

SingulierPluriel
inimaginableinimaginables

inimaginable \i.ni.ma.ʒi.nabl\ masculin

  1. Ce que l’on ne peut, ou que l'on ne saurait, imaginer.
    • L'évêque constitutionnel de Rhône-et-Loire : Lamourette, ayant conjuré ses collègues de s'unir « pour rendre l'ordre à l'Empire et la sécurité à la nation », l’inimaginable s'était produit : Feuillants et Jacobins, la Montagne et la Plaine, avaient oublié leur mutuel soupçon, leurs accusations réciproques, en se jurant de ne plus songer qu'au salut public. (Robert Margerit, La Révolution: Les autels de la peur, Gallimard, 1963, page 128)



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