labeur
étymologie
Du latin labor. Le latin a également donné labour qui a prit un sens spécialisé de « travail dans les champs » puis de « sillonner la terre ».

nom

SingulierPluriel
labeurlabeurs

labeur \la.bœʁ\ masculin

  1. Travail pénible exigeant un effort d’une certaine durée.
    • Des mois, des années, s’écouleront, sans qu’il soit payé de son labeur, et peut-être qu’au moment de jouir de ses peines passées, un coup de vent, une ondée de grêle, suffiront pour détruire ses justes espérances. (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
    • Dans ce labeur de forçat, dans ce qui eût été, pour tout autre, un délire épuisant, il ne perd pas pied une seule minute. Il conserve, intacte, la maîtrise de son cerveau. (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
    • Dans beaucoup de cas, les artisans, obligés de se rendre aux nouvelles sources de labeur, se sont déracinés et sont devenus, loin de leur contrée natale, des sans-foyer. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
  2. (imprimerie) Travaux de composition et de tirage importants, par opposition aux travaux de moindre importance, dits ouvrage de ville.
    • Cette imprimerie ne fait que le labeur.
  3. Caractères typographiques employés pour ces travaux et qui s’opposent aux caractères de titrages ou de fantaisie.
    • Ce labeur est du corps dix.

traductions


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