mépris
étymologie
nom
traductions
forme fléchie
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étymologie
- (XIVe siècle)
Déverbal de mépriser , apparait, en ancien français avec le sens de « prix inférieur à la valeur réelle ».
nom
mépris
- Sentiment par lequel on juge une personne ou une chose indigne d’estime, d’égards, d’attention.
- — Ici, c’était le mépris tout pur. Cela m’a fait penser au mot célèbre : on avale le mépris, mais on ne le mâche pas. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Mes camarades commençaient à me prendre en grand mépris, comme on prend ici toute maladie, vous le savez. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- S’il ne se soumettait plus au jugement des hommes, il souffrait encore de leur haine, sinon de leur mépris. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Une longue période d’admiration pour l’art médiéval et de mépris pour les temps voltairiens sembla menacer de ruine l’idéologie nouvelle. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap. III, Les Préjugés contre la violence, 1908)
- Cette infécondité, qui, de mois en mois, lui fit verser des torrents de larmes, entretint longtemps le mépris de Brigitte, qui lui reprochait de n’être bonne à rien, pas même à faire des enfants. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- Mes 30 ans de carrière à la tête de l’assureur GPM m’ont fait découvrir le mépris que l’on peut avoir pour un assuré, mais je n’ai que faire de leur mépris. — (Docteur Bruno Gaudeau, Mémoires tome 1, 2007)
- J’ai dit ça ? s’étonne-t-elle, une mini-pointe de mépris dans la voix. — (Catherine Desmarais, Médium bien cuite, 2016)
- Alors les retournant et les soupesant : « Charcot, me dit-il, y a-t-il de l’or ou de l’argent là-dedans ? » et devant ma négation, il me les rendit avec mépris. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Mais nous ne verrons rien dans une pareille phrase qu’un mélange de mépris, d’insulte, de suffisance bourgeoise. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
- (Par extension) Sentiment par lequel on s’élève au-dessus de l’amour de la vie, de la crainte de la mort, du danger.
- Le mépris de la vie.
- Le mépris de la mort.
- Le mépris du danger.
- Le mépris des richesses, des grandeurs, des honneurs, des louanges, etc.
- Contrairement à toutes les idées reçues, Durtal ne pensait pas que le mépris de l’argent impliquât nécessairement la folie. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Au pluriel) (Moins courant) Paroles ou actes de mépris.
- Les mépris que j’ai essuyés de votre part.
- Prodiguer à quelqu’un ses mépris.
- Un tel homme est au-dessus des mépris de la foule.
- dédain
- contemnement (Désuet)
- allemand : Verachtung
- anglais : contempt (1-2), disdain (1-2), condescension (1), scorn (1-2), disregard (1-2), displeasure (1-2)
- espagnol : desprecio, menosprecio
- italien : sdegno, disdegno, disprezzo
- portugais : desprezo, menosprezo
- russe : презрение
forme fléchie
mépris
- Masculin singulier du participe passé de méprendre.
- Première personne du singulier de l’indicatif passé simple de méprendre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif passé simple de méprendre.
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